Les menace de Witox... la réponse des CN

Tout commença par une missive envoyée par Witox à Belmue, Galdec et Thorkel. Dans celle-ci l'insolent ou téméraire elfe écrivait ces mots:

"Salutations vils humains ...

Alors comme ca on vient taper du petit nelfe jusqu'a chez eux ?!! et ce pacte alors ?!! n existe plus ce pacte ?!!

Pff ... pas de paroles ces zhoms ... tous les mm ... on se contente de basher du morvant et on vous voit arriver par derriere, histoire de nous la faire en tenaille ...

Allez, je reprends des forces et j vous fumes tous les un apres les autres ^^

Witox"

Galdec s'empressa de diffuser cette information mais beaucoup de ses compagnons étaient harassés par les journées de combats passées.
En soirée, Arathorn qui fut le plus prompt à s'extirper de la torpeur ambiante et il se rua sur le Barbare.
Ce dernier sous estima, sans doute par vanité, les capacités guerrières de son adversaire qui le laissa chancelant après lui avoir délivré moults coups sans échec.
Toutefois, sachant ne pas pouvoir achever cet adversaire il se tourna vers Galdec et lui demanda un coup de main. En retour de cet appel, le Barbare reçu trois coups d'épée bien sentis qui le ramenèrent tout droit chez lui en compagnie de ses aïeux, après que Galdec ai pris soin, au cours d'une des passes d'arme, de lui glissé un petit mot dans une fente de son armure.

Le pli laissé par Galdec était sa réponse à la missive précédement reçue:

"Tout d'abord, et bien que nous n'ayons pas à nous justifier je tiens à répondre en deux points à ta missive.

1/Nous tenons à te préciser que nous n'avons pas de Pactes ou Traités avec tous les elfes mais avec deux escouades.
Nous apprécions et respectons les membres de ces deux groupes mais ne nous sentons pas liés pour autant par un pacte incluant tous les membres de la race elfique.
Il peut nous arriver, parfois, de conclure des pactes temporaires que ce soit à notre initiative ou celle de nos opposants.

2/Pour ce qui est de venir nous rosser, ce sera pour une prochaine fois ...
Tu as joué la provocation tu as reçu ce que tu nous promettais: des coups et la mort.
Les Chevaliers Noirs sont un ordre combattant qui n'admet aucunement les menaces comme langage.
Nous traitons tous nos interlocuteurs avec courtoisie mais répondons systématiquement aux violences par la violence.

Humainement Galdec"

Avec un sourire satisfait, Galdec s'endormit là en attendant de reprendre les chemins qui le mèneraient au combat dès l'aube venue...

Quand Yabannah apprit cette nouvelle, tout ce qu'elle ressentit fut de l'indifférence.
Cet univers de guerres, de haine et de vengeances lui était totalement étranger.

Elle ne connaissait qu'à peine ces chevaliers noirs qui promettaient une rouste à cet elfe...

Un elfe? Elle n'en avait jamais vu, en fait. On lui avait dit que certains elfes étaient des alliés de ses nouveaux compagnons. Pourquoi alors en aggresser? Celà lui paraissait bien compliqué... N'était-ce qu'un prétexte pour étancher la soif de sang de ces chevaliers noirs? Avait-elle fait le bon choix?

A vrai dire, Yabannah se sentait un peu perdue, elle ne se sentait pas à sa place dans ce monde, il lui semblait que le monde qui tournait autour d'elle avait perdu la raison, ne songeant qu'à la guerre, au sang et à la destruction... L'ennemi... voila le seul mot qu'ils avaient à la bouche... Ces gens n'étaient-ils donc que des brutes?

Perplexe, Yabannah se baissa pour continuer à panser les blessures de Mateo. Elle l'avait rejoint la veille. Elle n'osait pas lui demander ce qui lui était arrivé tellement il était mal en point...

[HRP]Allez pas le prendre mal, ce sont juste les interrogations d'une "gamine" qui débarque à peine dans un monde en guerre [/HRP]

Sentant le désarroi de la jeune Yabannah, Galdec s'approcha d'elle, lui tendit un verre de lait fermenté aromatisé au miel et et à la liqueur de poire et tînt ces propos:

"Ma chère Yabannah,
je comprends les doutes qui t'envahissent sur le bien fondé de notre combat mais sois sure que tous les Chevaliers Noirs préféreraient laisser tomber à terre leurs armures et armes et n'utiliser les arcanes que pour le bien être quotidien dans une Romine en paix.
Malheureusement depuis maintentnant bien des années la vie paisible et tranquille qu'ont pu connaître nos aïeux n'est plus possible.

En fait, certains grimoires racontent:

" qu'il fut une époque, où il n'y avait qu'une seule race sur Romine. Cette race dite race suprême était gouvernée pour un saint : Zirdegalik.
Il représentait tout. On dit que la guerre des races a commencé après sa mort, et que les reliques de son équipement divin sont encore sur Romine. Bien cachées, elles auraient le pouvoir de réunir les races."

Mais la tâche n'est pas aisée card'autres ouvrages précisent que:

"Du temps de Zirdegalik, une seule race existait. Son nom fut oublié. On raconte que Davila, une prétresse du mal chercha a destituer Zirdegalik, qui, bien qu'étant un être vivant, était considéré comme un dieu. On ne sait comment, mais Davila arriva à ses fins. La mort de Zirdegalik fit plonger les terres dans le chaos le plus total. Davila ne sut diriger et rétablir l'ordre. Des groupes se formèrent et évoluèrent indépendamment les uns des autres. C'était bien avant la grande réunification et le tremblement céleste ! Quoi qu'il en soit, la légende des reliques de Zirdegalik prit forme à cette époque. On attribue des pouvoirs incroyables à ces reliques et on dit qu'une fois réunies elles permettraient de réunir les peuples sous une seule bannière. On murmure également que ces reliques ont été dispersées durant le grand chaos, et nul ne sait ce qu'elles sont devenues."

Nous autres, Chevaliers Noirs, nous battons au quotidien pour circuler librement sur Romine car plusieurs d'entre nous sommes à la recherche des ces objets magiques afin de ramener Paix et Sérénité sur Romine.
Cette quête est longue, fastidieuse, dangereuse, mais nécessaire même si parfois elle nous marque jusque dans nos chairs.
Ce faisant Galdec lui montre le tatouage qui est apparu sur la paume de sa main suite à la réalisation d'une nouvelle étape de la quête entamée pour rétablir l'Unité et la Paix sur Romine.

J'espère que ces quelques éclaircissements te permettront de voir la justesse et la nécessité de notre combat auquel nul ne prend goût, il ne faut y voir ni haine ni vengeance mais plutôt de la détermination et de l'abnégation. Pour parvenir à rétablir la Paix sur Romine nous sommes tous prêt à payer le prix et à verser notre sang.

Pour autant nous en sommes pas des fanatiques et souhaitons chaque fois que cela est possible préserver nos vies ainsi que celles de nos compagnons et concluons parfois des accords avec des êtres appartenant à d'autres races si cela permet de servir le dessein que nous nous sommes assignés.

Sur ces paroles je me dois de te laisser, j'entends les appels à l'aide du sieur Thorkel et pour y répondre je me dois d'utiliser ce téléporteur au plus vite. Souhaitant avoir répondu à tes interrogations et t'avoir rassuré sur la noblesse de nos actes et dessein, je te dis à bientôt."

Yabannah commençait à y voir plus clair. Les explications de Galdec lui semblaient plausibles, d'autant plus qu'elles lui rappelaient de vagues souvenirs.

"Est-ce que cela veut dire que nous, les chevaliers noirs, nous ne nous battons que pour nous protéger dans cette quète de réunification des races de Romine?

A vrai dire, quelle que soit la réponse, je resterai à vos côtés."

Elle n'avait nulle part où aller, en vérité. Même si ses doutes n'étaient pas totalement dissipés, elle se rendait bien compte que Galdec désirait l'apaiser. Cela lui avait apporté le réconfort nécessaire. Elle sentait qu'elle serait à son aise parmi ces hommes.

Même si elle ne les comprend pas totalement, même s'ils sont parfois pris par une rage telle qu'elle ne les reconnait pas... Elle sait qu'elle restera parmi eux.

Voyons mon amie, bien sûr nous nous battons pour tous car si nous affrontons les autres races pour accomplir notre objectif il va sans dire que le fait de parvenir à rétablir la paix sera bénéfique à toutes les êtres vivants.

Nous en visons point une quelconque supréamtie ou un asservissement des autres mais simplement la possibilité de vivre libre et en paix.

La cause est noble et même si les moyens par lesquels nous devons passer peuvent parfois sembler barbare, nous ne les employons que parce qu'ils sont nécessaires.

Apporter la mort et la destruction chez l'ennemi n'est point ce que j'aime mais si cela est utile à la réalisation de la quête alors je le fais sans état d'âme ni remord car sinon cela en serait fini de l'espérance ... et ces sentiments parasites géleraient mon bras ou me feraient hésiter au moment des frappes entrainant probablement mon propre trépas ou pire celui de mes amis.

Je crois comprendre... nous nous battons par nécessité, pour nous protéger nous mêmes dans l'accomplissement de cette quète réunificatrice ainsi que pour protéger nos proches contre toute menace qui pourrait survenir... Corrigez moi si je me trompe...


Rassurée sur l'état d'esprit de ses compagnons, Yabannah se remit au travail avec entrain. Même si elle n'aurait pas quitté sa nouvelle "famille" pour autant, les explications de Galdec l'avaient motivée plus que tout.