Par un beau matin ensoleillé, alors qu'il récupérait des combats de la veille, Galdec s'aperçut que Faramyr était arrivé près de lui.
Aussitôt il se mirent à échanger les nouvelles des fronts en fonction des infos qu'ils avaient chacun reçu de leurs contacts.
Tout en devisant sur la stratégie ils se mirent à regarder l'eau et la même idée vint leur chatouiller les neurones ... ce qu'il faudrait ce serait pouvoir passer pas dessus ...
et là jaillit l'idée, un jour un magicien n'avait-il pas évoqué la possibilité de marcher sur l'eau à l'aide d'un sort ?
Aussitôt, après avoir délesté Galdec de quelques piécettes, Faramyr se mit en marche pour le village, il fallait en avoir le coeur net. La journée serait longue pour Galdec mais le temps passé à panser ses compagnons le lui ferait oublier (il ne pouvait atteindre l'autre rive pour livrer combat, à cause de la multitude d'humains qui se pressait déjà sur le pont).
Le lendemain, Galdec vit revenir son négociant préféré le sourire aux lèvres tandis que lui avait le regard sombre, un prédateur mort vivant le lorgnait de l'oeil depuis la berge. Le vil Sans vie était parvenu à se glisser dans les rangs ennemis.
Faramyr s'empressa de remettre à Galdec les bottes de fer qu'il avait commandé quelques temps avant et pendant qu'il les chaussait l marchand lui expliquait le fonctionnement du parchemin.
Aussitôt dit aussitôt fait, maintenant qu'il était bien lesté (Heaume, armure lourde, bottes de fer, Haut Bouclier du Levant, gantelets de force et épée du vétéran ne l'allégeant en rien) il fallait mettre à l'épreuve le sortilège.
Après avoir lu à haute et distincte voix la formule, Galdec s'avança sur la berge et prenant une bonne respiration (on ne sait jamais pensa-t-il) ...
et là après s'être enfoncé à hauteur des chevilles, il constata qu'il ne s'enfonçait plus, après une légère hésitation il fila vers l'autre rive (mieux valait ne pas tarder) et se porta dans le dos de Sepiroth (Prédateur niveau 12 MV).
Ce dernier fut étonné puis inquiet, Galdec n'était pas homme à le laisser filer et déjà les humains (Fisherking et Galduk entre autres) se chargeaient de lui faire passer l'envie de recommencer pareil fourberie.
Le calvaire du morvant ne dura guère ... avant même que Galdec n'ait eu le temps de frapper le Sans vie, celui-ci redevenait poussière ... s'en allant vers d'autres terres.